DÉFINITION
La ptose mammaire est définie par un affaissement du sein et une distension de la peau qui l’enveloppe. Le sein est en position trop basse et de plus fréquemment «déshabité» dans sa partie supérieure.
Elle peut exister d’emblée mais survient souvent après un amaigrissement important ou au décours d’une grossesse. Elle peut être isolée ou associée à un volume trop important du sein
OBJECTIFS
PRINCIPES
L’opération consiste à remodeler le sein en agissant sur l’enveloppe cutanée et sur le tissu glandulaire. La glande est concentrée et placée en bonne position.
On adapte ensuite l’enveloppe cutanée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue
Enfin, lorsque la ptose est associée à une insuffisance de volume (hypoplasie mammaire), il peut être souhaitable de mettre en place, dans le même temps opératoire, une prothèse pour redonner au sein un volume satisfaisant et améliorer le décolleté.
Une grossesse ultérieure est possible.ainsi que l’allaitement.
Le risque de survenue d’un cancer n’est pas augmenté par cette intervention.
MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Modalités d’hospitalisation : Une hospitalisation ambulatoire est habituellement nécessaire.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
Les suites opératoires sont peu douloureuses.
Un gonflement (œdème) et des ecchymoses (bleus) des seins, ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras sont fréquemment observés.
Le port de ce soutien-gorge est conseillé pendant environ un mois, nuit et jour, au décours de l’intervention.
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LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Une plastie mammaire de réduction, bien que réalisée pour des motivations en partie esthétique, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques inhérents à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vivants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.
Les vraies complications sont rares à la suite d’une plastie mammaire de réduction réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites de leur résultat.
Pour autant, et malgré leur faible fréquence, vous devez être informée des complications possibles :
- Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement très rares après ce type d’intervention, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence :
- port de bas anti-thrombose, lever précoce, éventuellement traitement anti-coagulant.
- La survenue d’une infection nécessite un traitement antibiotique et parfois un drainage chirurgical.
- Un hématome peut nécessiter un geste d’évacuation.
- Un retard de cicatrisation peut parfois être observé sans incidence pour le résultat final
- Une nécrose de la peau, de la glande, ou de l’aréole en fait rarement observée avec les techniques modernes, peut être responsable d’un retard de cicatrisation (le risque en est très accru par l’intoxication tabagique, et en cas de très importantes hypertrophies).
- Des altérations de la sensibilité, notamment mamelonnaire, peuvent parfois persister, même si la sensibilité redevient le plus souvent normale dans un délai de 6 à 18 mois.
Surtout l’évolution des cicatrices peut être défavorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques voire chéloïdes,
LE RÉSULTAT
Le résultat définitif est obtenu au bout de 12 mois.
En ce qui concerne les cicatrices, il faut savoir que, si elles s’estompent bien, en général, avec le temps, elles ne sauraient disparaître complètement. A cet égard, il ne faut pas oublier que si c’est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice, elle, est le fait de la patiente.
Une correction chirurgicale secondaire peut être faite, mais il convient d’attendre au moins un an ou deux.
Il convient simplement d’avoir la patience d’attendre le délai nécessaire à l’atténuation des cicatrices et d’observer pendant cette période une bonne surveillance, au rythme d’une consultation environ tous les trois à six mois pendant un an. Le sein opéré est un sein qui reste naturel et sensible, notamment aux variations hormonales et pondérales.
EN SAVOIR PLUS : CONSULTER LA FICHE PTOSE MAMMAIRE DE LA SOCIÉTÉ SAVANTE